Campagne invasion du chaos multi jeux

[Mordheim]SAUVER LA RELIQUE a écrit:

Dans le temple de la Foi Antique de la cité de Salzenmund, une puissante relique du culte de Sigmar était révérée. La guerre a plongé la cité dans la tourmente et des quartiers entiers sont en ruines ou au mains du chaos. On se bat dans chaque ruelle, pour chaque fortification et chaque pont. Comprenant que la relique pourrait être un puissant atout pour le chaos, les forces du bien mettent sur pied un petit groupe de héros volontaires pour la localiser et la récupérer. Au même moment, le sorcier du chaos qui accompagne le Général en chef des forces du mal, envoie lui aussi ses séides pour mettre la main sur l'artefact.

Scénario : Capturer un objet.
L'objet est perdu quelque part dans une des pièces au milieu de la carte. Dès qu'un personnage arrive dans une des pièces potentielles, il lance un dé. Sur un 6, il trouve la relique. La relique est automatiquement dans la dernière pièce fouillée si elle n'a pas été trouvée avant. Chaque camp doit ramener la relique de son coté de la table.

Forces : Deux groupes d'aventuriers, éventuellement mixtes. Des impériaux et du chaos au minimum, mais une troisième force genre Skavens ça peut le faire si quelqu'un veut jouer les trouble-fête.

Table : Là, j'ai pas, mais il faudrait une table urbaine. A voir si on a ça au club.

- "Il revient ! Le griffon arrive ! Le griffon arrive !"

La voix, pleine d'une joie étrangement matinée de crainte, résonna dans la cours, faisant se relever le visage de la jeune et belle Mathilde de son oreiller inondé de larmes des huit dernières heures. La jeune fille, sortant en trombe sur le balcon, y retrouva son père le seigneur Eberhard, et le prêtre de Sigmar qui dirigeait le culte en ville, Wolfrich.

La jeune fille se précipita jusqu'à la balustrade et ses doigts fins s'accrochèrent à celle-ci avec l'énergie de l'espoir retrouvé. Pas l'ombre d'un doute, c'était bien lui. Son cœur fit un bon dans sa poitrine et elle poussa un grand cri de soulagement en étreignant le petit bijoux d'or porte bonheur que sa mère lui avait offert.
- "Il est vivant !" s'écria t-elle malgré sa voix cassée d'avoir tant pleuré. "Wilheeeeeeelm !" piaula t-elle en agitant la main vers la gigantesque ombre qui revenait à grands battements d'ailes vers la muraille.

Un instant plus tard, dans un rugissement terrible qui fit s'enfuir tous les palefreniers et autres personnes présents dans la cour, l'imposant griffon se posait lestement sur les pavés. Le cavalier pris quelques instants pour déboucler son harnachement, ce qui laissa les personnes présentes contempler les traces de sang qui souillaient la robe de la bête gigantesque. Enfin, le cavalier sauta, gaillardement. Il adressa un grand signe de la main au seigneur de la cité et avança d'un air crâne vers les marches qui montait jusqu'au balcon.

Le fier guerrier n'eut que le temps de balancer le de sac de toile qu'il avait détaché de sa monture dans les bras du maître des lieux, avant que XXX ne lui saute au cou. Pendant que son père sortait d'un air à moitié dégouté la pâle tête d'un elfe de son sac, elle embrassait longuement à pleine bouche le jeune chevalier au griffon auréolé de gloire.

- "Est-ce ce que je devine, messire chevalier ?" laissa sortir entre ses lèvres pincées le seigneur Eberhard.
- "Si fait, mon cher ! La tête de notre ennemi, le général de la piteuse armée elfe-noir que nous avons écrasé ce matin même à huit lieues d'ici ! Le reste de nos forces traque dans vos forêts les derniers lambeaux de leurs fuyards !".
- "Oh, Wilhelm, c'est fabuleux !", gémit la jeune femme avant de se suspendre à nouveau au cou de son héros.

Le seigneur YYY serra les dents à ce tableau, réprimant une nouvelle envie de faire assassiner sur place le jeune chevalier. Son air bravache, la prétention et surtout la facilité avec laquelle sa fille lui avait ouvert son cœur - et bien plus - lui aurait presque fait regretter la nouvelle de la victoire qu'il apportait. Et pourtant. Il fallait reconnaitre que le jeune homme, si imbu de lui même qu'il puisse être, était d'une famille de noblesse supérieure à la sienne. Une alliance via sa fille ne pouvait qu'être intéressante pour lui-même. Il fit donc mine d'ignorer la scène quand le chevalier jucha la jeune fille sur son épaule et pris la direction de la chambre en riant trop fort, sous les piaulements et les feintes protestations de celle-ci.

- "Une fort bonne nouvelle que cette victoire pour l'avenir de la ville, monseigneur", fit le prêtre de Sigmar en continuant à descendre l'escalier, attirant mine de rien le père loin de la porte de la chambre de sa fille. "Même si ce n'était qu'un doigt de la main noire qui se tend vers nous que nous avons tranché là".

Le seigneur acquiesça.

- "Nous savions dès le début que seul l'arrivée de renforts nous sauverait... Néanmoins, je préfère affronter un siège avec des hommes motivés par une victoire, plutôt que des couards terrorisés. Cette victoire aura son importance avant la fin".

Ils passèrent tous les deux dans la cour, ou les bœufs et autres porcs s'agitaient frénétiquement dans les box surchargés. Toute volaille avait déserté la cour depuis l'arrivée du Griffon, qui en ce moment léchait les traces de sang qui maculaient ses poils blancs et fauve.

- "Des nouvelles de Middenheim ?", demanda le religieux.
- "Point encore... Il faut du temps pour apprêter une armée... Nous devons nous occuper de la situation ici, et non espérer beaucoup pour les jours à venir. Le plus important est de se fournir en nourriture et en armes. Les forces du chaos seront là bientôt. Et nous ne pourrons sauver toute la cité".